Un changement particulièrement difficile dans le cadre de la numérisation est l'effacement des frontières. Si jusqu'à présent, il était possible de distinguer clairement les producteurs des consommateurs, ce n'est plus aussi simple aujourd'hui. C'est de plus en plus souvent le moment de l'observation qui détermine qui occupe quelle position. Pour tenir compte de cette situation, on parle de plus en plus de "prosommateur". Mais pour que les réseaux restent stables, toutes les parties concernées doivent respecter des règles régissant les procédures et les comportements respectifs.

L'exemple d'un ménage moderne et intelligent montre déjà que ce n'est parfois pas une tâche facile. La voiture électrique privée est chargée sur sa propre Powerbox, l'éclairage et le chauffage sont commandés confortablement par une application, les installations photovoltaïques produisent une partie de l'électricité nécessaire. S'il y a un excédent de production, celui-ci est injecté dans le réseau contre rémunération. Du point de vue du consommateur, il s'agit d'une solution confortable qui contribue en outre de manière décisive à la protection du climat. Mais pour que tout cela fonctionne sans problème, de nombreuses données doivent être échangées en arrière-plan - un point trop souvent sous-représenté dans le débat sur la transition énergétique. Sans l'injection intelligente et coordonnée des énergies renouvelables, la production décentralisée d'électricité risque de devenir un facteur perturbateur de la stabilité du réseau.